La Task-force du Gouvernement a mis en place un guide de prévention contre les escroqueries en ligne, de plus en plus nombreuses suite à la pandémie de Covid-19.
La pandémie de Covid-19 a changé les habitudes des entreprises et des particuliers. Le télétravail est devenu la norme et avec ça, les arnaques en ligne ont augmenté. Pour lutter contre les fraudes, le Gouvernement a missionné une Task-force composée de plusieurs ministères (économie, justice, agriculture…). Celle-ci a mis au point un guide de prévention pour les entreprises et le grand public.
L’objectif est de ne pas fragiliser encore plus le pouvoir d’achat des Français et les trésoreries des entreprises. Parmi les fraudes les plus courantes, on retrouve l’arnaque au CPF, les usurpations d’identité, l’hameçonnage ou les faux ordres de virements. Dans son préambule, le guide met en garde contre l’utilisation des réseaux sociaux. Ceux-ci sont sont « devenus de véritables « hypermarchés » de la vente de produits frauduleux, favorisant l’anonymat ou l’usurpation d’identité, et plus généralement des plateformes incontournables pour les activités délictuelles, dont les escroqueries. »
Quels conseils retrouve-t-on dans le guide ?
Le guide se divise en plusieurs fiches remplis de conseils selon l’arnaque concernée. Pour les achats sur Internet par exemple, les préconisations sont les suivantes : vérifier l’identité du vendeur, regarder les avis des anciens clients, ne pas céder face à un marketing trop agressif et insistant. Le dropshipping est également un pratique qui se développe mais dont il faut se méfier. Dans tous les cas, il ne faut pas oublier que le vendeur est obligé de communiquer certaines informations aux consommateurs.
Les faux ordres de virement représentent au total 1 milliard d’euros de préjudice. Pour s’en prémunir, il faut être attentif à tout changement de RIB. Ne pas cliquer sur des liens frauduleux. Et se méfier des possibles usurpations d’identité de dirigeants de société ou de fournisseurs.
L’hameçonnage ou le fait de vouloir récupérer les données personnelles des internautes, est aussi monnaie courante. Les signes qui doivent alerter sont les expéditeurs inconnus, les fautes d’orthographe dans les mails, les liens suspects ou les demandes de coordonnées bancaires. Aucun organisme officiel ne peut vous demander votre code de carte bancaire.
Si vous êtes victime d’une arnaque, des solutions existent. Il y a le numéro vert d’INFO ESCROQUERIES, l’aide aux victimes des pouvoirs publics ou la possibilité d’effectuer des signalements sur la plateforme Pharos et celle de la DGCCRF.
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