Pour faire face à une hausse d’activité à une certaine période de l’année, les entreprises font souvent appel à des saisonniers. Qu’est-ce que cela implique ? Comment se passe le recrutement ? On vous répond.
Dans les zones touristiques, les employeurs sont soumis à la fluctuation des saisons. En été, par exemple, sur le littoral, les vacanciers affluent et les commerçants doivent s’adapter. En hiver, ce sont les stations de ski qui doivent faire face à une activité beaucoup plus importante que le reste de l’année. Pour palier à cette hausse de fréquentation, il est courant d’embaucher des travailleurs saisonniers. Autrement dit des personnes recrutées pour des besoins ponctuels qui sont amenées à revenir d’une année sur l’autre. En effet, un travail saisonnier a une limite de temps mais il doit forcément être cyclique et donc se répéter la saison suivante. On pense aux vendanges, à du renfort en restauration ou à de l’animation dans des clubs de vacances.
Comment et pourquoi recruter des saisonniers ?
Si vous décidez d’embaucher un saisonnier, vous aurez l’obligation de lui faire un CDD. Cependant, il y a une petite particularité. Il n’est pas nécessaire d’indiquer une date de fin de mission sur le contrat, car la durée de la saison est souvent variable. En revanche, il faut préciser une mention de durée minimale d’emploi. La période d’essai est d’un jour par semaine travaillée et il est interdit pour une saisonnier de dépasser 48h de travail par semaine. Enfin, la durée maximale du contrat ne doit pas être supérieure à 8 mois.
Pourquoi faire appel à un saisonnier ? Parce que le contrat est plus flexible qu’un contrat à durée déterminée en temps normal. L’absence de date de fin de contrat permet à l’employeur de s’adapter au flux touristique. Et d’être protégé au cas où la saison s’arrête plus tôt que prévu. De plus, il est possible de diversifier les missions d’un salarié et de lui proposer plusieurs CDD. Cela coûte moins cher que d’embaucher un intérimaire. Et l’entreprise peut prétendre à la réduction générale des cotisations patronales, allouée pour les versements de bas salaires (inférieurs à 1,6 fois le Smic).
De son côté, le salarié peut voir son contrat renouvelé chaque année et bénéficier d’une rémunération plus importante selon son ancienneté. Il ne touche pas d’indemnité de fin de contrat, selon ce qui est stipulé dans le Code du Travail. Mais il peut demander à recevoir une rémunération supplémentaire pour ses congés payés non utilisés.
Pour en savoir plus sur les contrats saisonniers, c’est par ici.
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