Tous les 15 jours, CECCA vous conte le Petit Cas CECCA, une histoire juridique pas comme les autres. Découvrez le Petit Cas CECCA #50 !
En 2008, l’association Espérer 95 embauche une salariée en tant qu’animatrice écoutante pour recevoir les appels du 115. En 2014, cette même salariée est licenciée pour faute grave. Pourquoi ? Le 23 janvier 2014, l’une de ses collègues a un altercation avec un autre collègue. Celui-ci frappe violemment son bureau au point que la salariée perd l’équilibre et se cogne la jambe. Pour défendre sa collègue, la salariée licenciée frappe l’agresseur à la tête et le menace.
Elle ne comprend donc pas son licenciement puisque, pour elle, elle n’a fait que prendre la défense de sa collègue attaquée. De plus, cette altercation n’était pas la première. L’ambiance au travail était toxique et très tendue. Pour l’employeur, cela ne justifie pas son comportement violent. Il rappelle que des salariés présents au moment de la dispute, ont été choqués et le service du 115 a été perturbé. En effet, les appels n’ont pas pu être pris avant que le calme ne revienne.
Pour le juge, la réaction de la salariée est pourtant très compréhensible. Puisque l’environnement de travail était difficile psychologiquement et que sa collègue était victime d’une agression, son licenciement pour faute grave n’est pas légitime. L’association Espérer 95 est alors condamnée.
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