Tenter de nouvelles expériences, se challenger, repousser ses limites et se fixer des objectifs toujours plus élevés sont des éléments essentiels chez CECCA. C’est pourquoi l’un de nos associés fondateurs, Cédrick, a mis la barre aussi haute qu’il le pouvait en gravissant le Kilimandjaro, ce sommet de l’Afrique culminant à 5895 mètres du 11 au 18 novembre dernier.
Récit d’une expédition hors norme.
Direction la Tanzanie, donc, pour le début des aventures. C’est loin du confort et accompagné de guides et porteurs, que Cédrick et son groupe entament leur ascension en douceur sur la voie Machame. Rejoignant la Machame Gate située à 1800 mètres , puis un premier camp basé à 3000 mètres, les baroudeurs se mettent petit à petit en condition pour le chemin qu’il reste à faire vers le célèbre mont africain.
« Trois jours étaient dédiés à l’acclimatation en altitude. On a eu le droit à des tests journaliers mesurant le taux d’oxygène dans le sang et on oscillait entre des altitudes allant de 3000 à 4600 mètres. On gravitait autour du Pic donc on traversait des paysages vraiment surprenants. »
Sans trop de difficultés pour notre expert-comptable aventurier, ces premiers jours sont source de détente. Malgré la fraîcheur des nuits (jusqu’à -10 degrés), la bonne humeur du groupe de 14 personnes est bien présente, les affinités se formant au fur et à mesure de l’expérience. Mais les désagréments liés à l’ascension ont commencé à apparaître.
« Seul le manque de sommeil dû à la carence en oxygène a commencé à devenir un peu pesant. Au réveil du cinquième jour, la fatigue s’est vraiment faite ressentir et maux de têtes et nausées sont apparus. C’était la première fois que je ressentais les effets du manque d’oxygène depuis le début du voyage. »
Des effets indésirables qu’il faut pourtant mettre de côté en vue de l’ascension finale car le petit groupe s’apprête à réaliser son rêve : atteindre le sommet du Kilimanjaro. Le départ est donné: cela se fera en pleine nuit, à 23h. Difficile alors de trouver le sommeil et c’est après une tentative infructueuse de se reposer que les aventuriers quittent leur camp basé à 4600 mètres d’altitude pour plusieurs heures de marche.
« On s’est habillé chaudement, comme nous l’avait conseillé le guide, j’avais 8 couches en haut et 4 en bas. On s’est tous fait une dernière accolade et on a démarré l’ascension en file indienne, dans le noir, juste éclairés par nos lampes frontales. Au deux tiers du chemin, le guide s’est mis à chanter des chansons françaises qu’on connaissait tous, mais on était incapable de sortir un son. Tout le monde était trop concentré sur sa respiration et son rythme de marche. »
Le premier pallier est alors atteint, à 1h du sommet. La pente se fait moins rude et le peloton de tête composé de Cédrick et de deux autres grimpeurs retrouvent une énergie venue d’ailleurs l’excitation et l’adrénaline ayant pris le pas sur la fatigue. Dans une ascension effrénée, les trois compères avancent à un rythme tellement soutenu que c’est 1h30 avant l’heure prévue qu’ils atteignent enfin le sommet, à 5895 mètres.
« On s’est enlacé, on était super fiers de nous ! On en a profité un maximum. On a joué avec la neige, on a pris des photos, j’ai même hissé le drapeau CECCA. C’était un rêve qui se réalisait. On était surexcité. Lorsqu’il a fallu redescendre on était redevenu des adolescents galvanisés par la performance ! »
Le groupe redescend alors du sommet, enchainant dans la même journée 1300 mètres de dénivelé positif puis 4200 mètres de dénivelé négatif dans une euphorie totale. C’est donc après une journée entière de descente que chacun retrouve son confort, avec à l’esprit la certitude d’avoir gravé au fond de sa mémoire un souvenir inoubliable.
Et comme le dit si bien Cédrick :
« Les couleurs CECCA ont paré à jamais le pic du Kilimandjaro ! »