Le gaspillage alimentaire pèse lourd dans l’économie, et cela ne représente un plaisir ni pour les professionnels de la grande distribution, ni pour le grand public… Mais si on vous disait que la grande distribution a les moyens d’éviter de gaspiller, de réduire ses déchets et en profiter d’une réduction d’impôt pour récompenser un comportement RSE au passage ?
Adieu au gaspillage alimentaire ! Les invendus ont désormais une seconde chance
Avant que la loi AGEC ne pointe le bout de son nez, les produits invendus connaissaient une fin de vie par la destruction. En plus d’être une aberration au regard des problématiques de pauvreté et d’alimentation en France, cela représentait un sacré pactole, environ 630 millions d’euros de produits, pour être précis.
Mais depuis le 1er janvier 2022, tout cela a changé. Les fabricants et les distributeurs ont dû troquer leur habitude de tout jeter pour une approche plus éco-responsable. Ils sont désormais tenus de donner ou de recycler leurs produits invendus. C’est un grand pas en avant vers la réduction du gaspillage.
Et ce n’est pas tout ! Les grandes surfaces de plus de 400 m2 ont aussi leur rôle à jouer puisqu’elles doivent désormais collaborer avec des associations pour donner une seconde vie aux invendus encore consommables. Fini le gâchis, place à la solidarité et à la durabilité !
Les alliés contre le gaspillage alimentaire dans la grande distribution
Les entreprises qui font bouger les choses
Dans cette lutte acharnée contre le gaspillage alimentaire dans le monde de la grande distribution, des acteurs émergent pour donner une seconde chance aux invendus. On parle ici de startups comme Too Good To Go, Karma et Phenix. Elles se sont jetées dans la mêlée (nous sommes en période de coupe du monde de rugby, après tout) en devenant les intermédiaires entre les acteurs de l’industrie alimentaire et les consommateurs.
Les super-héros des associations
Du côté des associations, elles doivent jongler avec des prix alimentaires qui grimpent en flèche (+15% en un an) et des coûts logistiques qui ne font que monter. En plus, elles font face à une demande massive qui monte en flèche, atteignant même +30% selon certaines d’entre elles. Ça, c’est du défi !
Si vous êtes à la tête d’un supermarché ou d’un commerce alimentaire, sachez que votre engagement peut faire toute la différence. CECCA vous conseille de prendre le temps de repérer les associations locales et les partenaires publics qui œuvrent dans le domaine de l’aide alimentaire. Ensemble, vous pouvez planifier des distributions régulières de produits invendus. Pour maximiser l’impact de vos dons tout en minimisant les coûts de main-d’œuvre, établissez un calendrier bien ficelé. Et n’oubliez pas de désigner une équipe pour gérer tout ça au sein de votre établissement.
Alors, si vous êtes un chef de supermarché, de magasin ou de commerce alimentaire, et que vous voulez la liste de ces associations et partenaires sympas, cliquez ici.
Dons aux associations : quels produits alimentaires peuvent être donnés ?
Pour les dons alimentaires aux associations, privilégiez des produits encore consommables, avec une DLC de préférence supérieure à 72 heures. L’hygiène et la sécurité sont essentielles. Évitez les produits sensibles tels que les pâtisseries à la crème, les coquillages, les produits de poissonnerie non emballés, et ne donnez pas de produits réfrigérés ou surgelés si leur conservation à froid n’est pas assurée lors des collectes.
Solidarité en action : tout ce que vous devez savoir sur les dons alimentaires aux associations
Les supermarchés et les hypermarchés de plus de 400 m² ont désormais une mission : collaborer avec des associations d’aide alimentaire pour donner une seconde vie à leurs invendus. En récompense de leur geste, ces établissements peuvent décrocher une réduction d’impôt plutôt cool. C’est ni plus ni moins que 60 % de la valeur des dons, plafonnée à 20 000 euros ou 5 pour mille du chiffre d’affaires annuel (si supérieur).
C’est pas mal, non ? C’est une manière de faire preuve de solidarité tout en bénéficiant de quelques avantages fiscaux. Un win-win, comme on dit !
Défiscalisation et dons aux associations : comment ça se passe ?
D’abord, clarifions un élément : c’est le donateur qui est en charge d’évaluer la valeur d’un don alimentaire, pas l’association. L’association doit juste s’assurer que ce qu’elle reçoit est bien ce qui est prévu, en termes de nature et de quantité (poids ou volume, ça dépend). Ensuite, au donateur de faire son petit calcul en euros. Il se base sur le coût de revient des produits, en prenant en compte tout ce que l’entreprise a déboursé pour les obtenir ou les fabriquer. Et si l’entreprise a eu des frais pour le transport des produits jusqu’à l’association, ces coûts entrent aussi en jeu dans le calcul.
Ensuite, il y a des étapes à suivre pour bien documenter tout ça. À chaque don, l’association et l’entreprise qui donne doivent signer un bon de sortie ou un bordereau de transfert. Un exemplaire reste avec le magasin ou l’entreprise, et l’autre voyage avec la marchandise. Et pour couronner le tout, un reçu Cerfa n° 11580*03 doit être correctement rempli par l’entreprise et l’association. Ce document est super important car il sert de preuve pour la défiscalisation liée au don.
Voilà, maintenant vous savez comment tout cela fonctionne !
CECCA, le cabinet comptable pour booster la situation fiscale de sa grande surface
Pour accompagner les professionnels de la grande distribution, les conseiller et optimiser leur situation fiscale, CECCA se positionne en tant qu’expert de confiance. À l’époque où l’attention est de plus en plus portée sur l’environnement et où les mesures anti-gaspillage sont de plus en plus cruciales, CECCA vous offre une compréhension approfondie des réglementations en vigueur et des avantages fiscaux associés. Avec notre expertise, contribuez activement à la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en optimisant votre fiscalité en réduisant vos impôts.
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